France La chute de la collecte laitière continue
Selon la dernière note d’Infos rapides du ministère de l’Agriculture diffusée ce 15 mars 2017, les livraisons de lait de vache reculent de 1,2 % en mars 2017 par rapport à mars 2016. La baisse est également de mise pour les filières caprine et ovine.
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Sur le premier trimestre de 2017, la collecte française chute de 4 % par rapport à la campagne précédente. « La sécheresse précoce de la fin de l’hiver et du début du printemps qui a considérablement freiné la repousse de l’herbe, conjuguée à la qualité et la quantité médiocres des stocks de fourrages de 2016, ont […] enrayé la reprise saisonnière » de la production, estime le ministère dans sa note.
Les livraisons se redressent à l’Ouest
En mars 2017, les livraisons se redressent de 3,4 % dans le Grand Ouest, et de 1,1 % en Normandie. Ailleurs, elles restent en retrait « et notamment dans le Grand Est (–7,1 %). Dans les bassins Nord Picardie et Sud-Est, la baisse est moins marquée : respectivement –0,7 % et –2,2 %. » La part de la collecte de lait de vache bio en France représente 2,3 % de la collecte totale en mars 2017.
Au niveau européen, les derniers chiffres disponibles d’Eurostat datent de février. Les livraisons reculent de 1,1 % par rapport à février 2016 dans l’Union européenne à 28. Avec une baisse en Allemagne (–3,7 %) et au Royaume-Uni (–1,6 %), une collecte stable aux Pays-Bas (–0,1 %) et une forte progression en Pologne (+5,2 %) et en Italie (+3,8 %).
Moins de poudres
Du côté de l’industrie, les fabrications de produits laitiers sont en grande majorité en retrait au premier trimestre fr 2017 par rapport à 2016. Celles de lait conditionné chutent de 4,5 %, celles de yaourts et desserts lactés de 2 %. Parmi les fromages, seules les pâtes pressées non cuites (+3 %) et les pâtes filées (+14,1 %) tirent leur épingle du jeu, tout comme la crème conditionnée (+2,4 %).
« Parmi les produits industriels, les fabrications de matières grasses reculent de 8,7 % et celles de poudres séchées de 11 % par rapport au premier trimestre de 2016, complète le ministère de l’Agriculture. Les fabrications de poudre de babeurre reculent de 3,2 % et celles de poudre de lactosérum diminuent de 0,7 % sur la même période. »
Enfin, le ministère estime le prix du lait standard 38/32 g à 318 €/1 000 l en mars 2017, et celui du lait à teneurs réelles à 336 €/1 000 l. Le premier « augmente de 30 €/1 000 l par rapport à un an auparavant mais recule de 7 €/1 000 l par rapport au mois précédent. Le prix du lait à teneurs réelles est supérieur de 28 €/1 000 l au prix observé un an auparavant mais en retrait de 10 €/1 000 l par rapport à février. »
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